LA VIE DES MOINES

Selon la règle de Saint Benoît, les moines bénédictins partagent leur temps entre la prière, le travail manuel et le travail intellectuel.
La règle de Saint Benoît leur impose une vie collective fondée sur l’humilité, la pauvreté individuelle, l’isolement dans un monastère et l’obéissance à l’abbé, chef de la communauté monastique.

 

 

 

Prions mes frères !

 

La fonction première d’un moine est la prière. C’est elle qui structure la journée et même la nuit. En effet, Saint Benoît a prescrit de prier sept fois par jour et chaque jour s’organise selon le rythme des offices : matines, prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies et vigiles au milieu de la nuit.

 

Mettons la main à la pâte...

 

Pour subvenir aux besoins de la communauté, les moines cisterciens étaient propriétaires de très grands domaines. Ils y pratiquaient toutes sortes de cultures en s’adaptant aux ressources des régions dans lesquelles ils s’implantaient. Bien plus que l’agriculture, ils ont su tirer profit des richesses naturelles grâce à la maîtrise de technologies nouvelles. C’est ainsi que chaque monastère possédait un moulin, divers systèmes hydrauliques, des piscicultures et barrages, des verreries, des forges, des tuileries...

 

Parfois issus d’un milieu aristocratique et soumis à un emploi du temps chargé, les moines ne pouvaient pas gérer toutes les activités agricoles et artisanales. C’est pourquoi, à partir du XIe siècle, les abbayes ont fait appel aux frères convers, dispensés de certains offices, pour se consacrer au travaux manuels.

 

 

Enluminons mes frères...


Dans la vie du moine, du temps doit être consacré à la “lectio divina”, la lecture et l’étude attentive de la Bible. Des lieux comme le cloître sont donc prévus pour cela. Ce dernier, consacré à la méditation, était aménagé de bancs longeant les galeries et de placards muraux nommés “armaria”.


Pour fournir “la nourriture spirituelle” l’abbaye possédait une bibliothèque et un atelier d’écriture : le scriptorium. Certains moines, armés de calames et de plumes d’oie, sont spécialisés dans la copie des manuscrits.

 

D’autres “mettent en lumière” ces textes en ornant d’or et de couleurs
les majuscules. Un véritable art se développe donc autour du livre, permettant
ainsi la diffusion et l’échange d’oeuvres majeures de la littérature.